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Un centre de services scolaire prend les grands moyens pour contrer le «magasinage» d’écoles secondaires publiques en misant sur des écoles de quartier plus attrayantes et inclusives, où tous les élèves ont accès à des programmes particuliers gratuits et sans sélection, une première au Québec.
Au Centre de services des Chênes, à Drummondville, une petite révolution en branle depuis quelques années deviendra réalité l’automne prochain: les classes régulières disparaîtront pour faire place à des programmes en sport, en science ou en art, accessibles à tous.
Avec les pédagogies alternatives, « la bourgeoisie cultivée de gauche » qui souhaite éviter les écoles de secteur peut se détourner « de l'école publique mais sans opter pour le privée catholique, en se racontant qu'elle oeuvre à a promotion militante de modèles alternatifs, pour le bien-être de sa progéniture aujourd'hui, de tous les enfants demain quand l'école publique se convertira à la bonne façon de faire ». Et pourtant.
«Au primaire, les élèves passent progressivement de 608 à 683 heures par année en classe en Finlande, comparativement à cinq heures par jour pour un total de 900 heures annuellement au Québec. Qui plus est, les élèves finlandais profitent d’un arrêt de 15 minutes après 45 minutes d’enseignement. Pendant cette récréation, les enfants vont à l’extérieur même les jours de pluie. Particulièrement au primaire, les enseignants ne surchargent pas les élèves de travail supplémentaire après les classes, conscients de la valeur du temps libre. Les élèves comme le personnel scolaire bénéficient de 10 semaines de vacances au cours de l’été ainsi que de cinq autres semaines au cours de l’année scolaire.»
«Jusqu’à 9 ans, les élèves ne sont pas notés en Finlande, mais on suit rigoureusement la progression des apprentissages de chacun ; et de 9 à 13 ans, ils sont évalués sans bulletin chiffré. L’apprentissage peut donc se faire sans stress ni stigmatisation.»