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Pendant le Goose Break, Siméon et Johann survolent Eeyou Istchee Baie-James, où la famille Bearskin poursuit la chasse traditionnelle. À Radisson, Simon et Jo Privé bouclent les missions avant la saison des flotteurs.
L'épisode de la série documentaire Pilotes de Brousse diffusée ce soir sur Télé-Québec (S1 E2 Sur les traces des oies sauvages) m'a plaisamment surpris dans la qualité de sa présentation des camps de chasse Cri Eeyou pendant la chasse printanière des oies à la Baie James.
Ça m'a surpris parce que je m'attendais à qqch du genre sensationnaliste de « Ice Road Truckers » sur Discovery Channel. Mais non la meilleure caractérisation de cet univers que l'on puise voir à la télé, simple et sans les prétentions ethnographiques étriquées et essentialistes qui rendent trop souvent ce type de documentaire difficile à regarder.
Je crois que l'angle, par le point de vue des pilotes de brousse qui travaillent à assurer l'accès aérien des familles cries à ces camps, facilite une caractérisation plus terre-à-terre, mettant de l'avant la complicité et la curiosité, que l'exotisme ou le dramatique dont souffrent souvent les représentation télévisées des communautés autochtones.