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Les spécialistes s’interrogent depuis toujours sur les raisons pour lesquelles les insectes sont virtuellement absents des océans, qui représentent environ 99 % de la biosphère (« zones de vie ») de notre planète.
Néanmoins, comme toute généralisation, celle-ci comporte quelques exceptions remarquables : cinq espèces du genre Halobates (« patineurs d’eau ») qui évoluent sur la surface de l’océan à des milliers de kilomètres des côtes et treize espèces de poux qui parasitent des mammifères amphibies, comme les loutres, les phoques et les éléphants de mer, dont la vie se passe en alternant l’environnement terrestre et le milieu aquatique. Il faut souligner que ces deux groupes d’insectes ont peu en commun entre eux, hormis leur capacité à évoluer dans les océans.
La présente note de lecture porte sur deux ouvrages initialement parus en anglais (États-Unis), et traduits en français par Guenièvre Callon pour le premier, par Charlotte Nordmann pour le second. Voici les références des éditions originales :
Hecht, G., The Radiance of France. Nuclear Power and National Identity after World War II, The MIT Press, Cambridge, 1998.
Hecht, G., Being Nuclear. Africans and the Global Uranium Trade, The MIT Press, Cambridge, 2012.
Selon une étude publiée en septembre dans Science Advances, les Vikings ont fait du commerce avec les Tunits (parfois orthographié Tuniits), le peuple qui habitait l’est de l’Arctique avant l’arrivée des Inuits au XIIIe siècle. Ils pourraient même avoir chassé le morse au Nunavik.
« Ce serait la première preuve d’un contact entre Tunits et Européens », explique l’auteure principale de l’étude, Emily Johana Ruiz Puerta, de l’Université de Copenhague.« Une chose est sûre, l’ivoire a créé le premier réseau commercial transarctique. » Mme Ruiz Puerta établit une comparaison avec la route de la Soie, qui reliait la Chine à l’Europe.
Un aspect essentiel de cette interaction est la manière dont les progrès scientifiques affectent nos corps et, par conséquent, nos identités sociales. Prenons l’exemple des produits pharmaceutiques. Les médicaments et autres interventions pharmaceutiques ont généralement un effet direct sur les corps humains, non seulement sur les corps physiques, mais aussi sur les représentations sociales et culturelles des corps. Pour approfondir le processus d’élaboration du sens social des actions scientifiques à travers les corps humains, parlons de la pratique des technologies de reproduction.
Les jeunes enfants qui ont été privés de sucre durant leur vie utérine et les deux premières années suivant leur naissance courent un risque significativement moindre de développer le diabète et l’hypertension à l’âge adulte. C’est en comparant des enfants nés durant le rationnement imposé à la fin de la Seconde Guerre mondiale à d’autres enfants ayant vu le jour après la levée de cette mesure de restriction alimentaire, notamment en sucre, que des chercheurs sont arrivés à cette conclusion.
Pourquoi certains arbres perdent-ils leurs feuilles alors que d’autres restent verts toute l’année ?
Pourquoi certaines espèces d’arbres perdent leurs feuilles à l’automne, tandis que d’autres restent vertes toute l’année ? Est-ce que cela reflète une adaptation des arbres à leur environnement ? Ces questions ont intrigué les écologues depuis longtemps, mais ce n’est que dans les dernières années qu’un cadre clair a émergé, permettant de mieux comprendre la signification de cette caractéristique des arbres. Textes de Charles Marty, Université du Québec à Chicoutimi.
C’est avec grand intérêt que j’ai lu cet article, Imperial Entomology : Boris P. Uvarov and Locusts, c.1920-c.1950 de Michael Worboys.
« Claude Peloquin has argued that the drive for locust control exploited a particular conjunction of interests: it ‘called for precisely the type of international, federal, and techno-political apparatus that was necessary to legitimize the role of Free France at the head of the remaining French empire, and as the node linking the colonies with the other Allied countries’. Uvarov represented Britain. He was critical of the response in French colonies and urged the adoption of a more ‘generalised fight’, using military personnel and poisons. He cited British, MEALU-led operations as a model. After some hesitance, the French delegates, keen to have British support, agreed to adopt stronger measures and establish an Office national anti-acridien (ONAA).Peloquin argues that the CFLN compromised because they wanted not just Allied practical support, but recognition of their political legitimacy, which was ‘best achieved by approval of the entomologist representing Great-Britain, at this instance, Boris Uvarov’. »
Je ne peux que renchérir les propos de Worboys en mentionnant quelques hypothèses. À faire.