Quotidien Shaarli
November 17, 2024
Les visiteurs et les habitants de la Nouvelle-France ne manquaient pas de noter ces créatures remarquables que sont les lucioles.
La Gazette de Québec, le premier périodique du Québec fondé en 1764, décide de publier deux articles en 1766 et 1767 portant sur un loup-garou qu’on aurait supposément vu rôder entre la capitale et Kamouraska. D’où vient ce monstre?
Né il y a trente ans, fermé en 2009, Geocities a fait partie des dix sites les plus visités au monde. La plateforme a permis de démocratiser le Web en donnant à chacun les moyens de publier en ligne. Pour le meilleur comme pour le pire.
Le bilinguisme canadien, loin de permettre la participation à la vie politique dans les deux langues officielles, cultive plutôt une anglonormativité qui nuit autant à la vie politique en français que dans les langues autochtones.
Un numéro de la revue Histoire Québec sur le thème « La rivière des Outaouais : de la réalité à la légende », paru en 2005.
De la ferme familiale à l'industrie laitière et céréalière : près de 150 ans d'agriculture au lac Saint-Pierre. BLANCHARD, Raoul, Le Centre du Canada Français, Montréal, Librairie Beauchemin, 1948. U.P.A. de Nicolet, 1989.
Les nécrologies françaises de Hans Magnus Enzensberger (1929-2022) ont souligné à juste titre la diversité de son œuvre, mais elles ne se sont guère attardées sur des textes politiques qui pourtant firent parler d’eux en leur temps. C’est le cas de “Zur Kritik der politischen Ökologie”, paru en 1973 dans Kursbuch, une revue fondée par l’écrivain allemand au milieu des années 1960. Nous en republions ici la traduction française, publiée en 1976 (soit deux ans après la version anglaise dans la New Left Review) dans le cadre d’un dossier thématique de la revue Critique communiste ; elle paraîtra à nouveau l’année suivante (moyennant de très légères variantes) dans un volume collectif intitulé L’idéologie de/dans la science (Seuil, 1977, p. 187-242).
Le livre II n’est pas simplement l’étude des échanges de marchandises ayant lieu dans la sphère de la circulation : il a la tâche, bien plus fondamentale, d’exposer les conditions de la reproduction du capital à l’échelle sociale, mais aussi, en creux, les circonstances qui sont susceptibles de perturber cette reproduction et de plonger une société capitaliste dans la crise.
« Budget : Pourquoi l’écologie perd toujours ». C’était le thème de l’émission C Politique, ce dimanche 13 octobre. Clément Sénéchal s’est ainsi retrouvé face à cinq représentants de l’écologie bourgeoise déterminés à le décrédibiliser. Attention, masterclass de dépolitisation.
Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (paru aux éditions du Seuil le 11 octobre), Clément Sénéchal, ex porte-parole de Greenpeace, explique comment l’écologie s’est constituée comme un objet de lutte pour privilégiés avides de happenings médiatiques. Et esquisse des pistes pour bâtir l’écologie du futur, résolument ancrée dans les réalités sociales. Entretien.
La présente note de lecture porte sur deux ouvrages initialement parus en anglais (États-Unis), et traduits en français par Guenièvre Callon pour le premier, par Charlotte Nordmann pour le second. Voici les références des éditions originales :
Hecht, G., The Radiance of France. Nuclear Power and National Identity after World War II, The MIT Press, Cambridge, 1998.
Hecht, G., Being Nuclear. Africans and the Global Uranium Trade, The MIT Press, Cambridge, 2012.
C’est une nouvelle fois, c’est une nouvelle occasion. Se débat, se discute, s’organise le projet d’un grand départ. A l’occasion de l’élection de Trump et du rôle que Musk y joua, des réseaux concurrents, à commencer par Bluesky (fondé par Jack Dorsey qui avait fondé Twitter) gagnent rapidement un nombre significatif de nouveaux comptes. Un million. Un exode numérique sans peine, sans drame, sans souffrance. Notez bien que je parle de nouveaux « comptes » et pas de nouveaux « utilisateurs ». Car pour devenir utilisateur d’une plateforme cela suppose à la fois d’en connaître ou d’en accepter les codes et les règles, mais aussi d’y contribuer un tant soit peu et autrement qu’en seule consultation. Être utilisateur c’est être impliqué dans un implicite d’usage autant que dans un explicite de consultation. De nouveaux comptes donc mais pas encore autant de nouveaux utilisateurs.
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On boit, on mange, on respire du plastique. Pour faire face à ce cataclysme synthétique, les industries pétrochimiques promeuvent sans relâche une solution selon elles miraculeuse : le recyclage, avec son ruban de Möbius — une flèche circulaire conçue par les lobbies à la fin des années 1980 —, symbole d’une économie où rien ne se perd et tout se transforme. Une économie qui continue donc à produire ce poison environnemental, mais sous une forme partiellement réutilisable.
Célébré comme plus intelligent et respectueux de la nature que l’incinération ou la mise en décharge, ce procédé a fini par s’imposer au nombre des priorités politiques mondiales. Le résultat laisse perplexe [...]
Les spécialistes s’interrogent depuis toujours sur les raisons pour lesquelles les insectes sont virtuellement absents des océans, qui représentent environ 99 % de la biosphère (« zones de vie ») de notre planète.
Néanmoins, comme toute généralisation, celle-ci comporte quelques exceptions remarquables : cinq espèces du genre Halobates (« patineurs d’eau ») qui évoluent sur la surface de l’océan à des milliers de kilomètres des côtes et treize espèces de poux qui parasitent des mammifères amphibies, comme les loutres, les phoques et les éléphants de mer, dont la vie se passe en alternant l’environnement terrestre et le milieu aquatique. Il faut souligner que ces deux groupes d’insectes ont peu en commun entre eux, hormis leur capacité à évoluer dans les océans.
La passivité des populations du bloc soviétique compte au nombre des idées reçues transformées en vérités historiques après la chute du Mur. Masses privées de libre arbitre, elles ne pouvaient, selon l’Occident, qu’obéir servilement tout en maudissant le communisme. Or nombre des mouvements sociaux qui émaillèrent l’histoire du bloc de l’Est aspiraient en réalité à un vrai socialisme.
Un objet, c’est ce sur quoi la pensée porte en tant que cela motive l’action. Pour les médiévaux, l’objet était la chrétienté. Pour le siècle des Lumières, c’était la raison, la science. Au 19e siècle, c’était le socialisme. Au Québec, à la fin du 20e siècle, le projet indépendantiste était structurant. C’était un objet de la pensée. Du point de vue de la pensée de l’écologie politique, nous sommes actuellement des sans-desseins. Et donc nous cherchons de nouveaux objets de substitution, que ce soit le développement durable, la géo-ingénierie, ou le trumpisme… En sachant qu’il y a plein de gens qui votent pour Trump qui ne sont pas des imbéciles ou des menteurs compulsifs. Mais ils en ont tellement assez de ces systèmes-là qu’ils se disent : « vous n’êtes que des clowns, on va élire quelqu’un qui vous ressemble«