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Pendant le Goose Break, Siméon et Johann survolent Eeyou Istchee Baie-James, où la famille Bearskin poursuit la chasse traditionnelle. À Radisson, Simon et Jo Privé bouclent les missions avant la saison des flotteurs.
L'épisode de la série documentaire Pilotes de Brousse diffusée ce soir sur Télé-Québec (S1 E2 Sur les traces des oies sauvages) m'a plaisamment surpris dans la qualité de sa présentation des camps de chasse Cri Eeyou pendant la chasse printanière des oies à la Baie James.
Ça m'a surpris parce que je m'attendais à qqch du genre sensationnaliste de « Ice Road Truckers » sur Discovery Channel. Mais non la meilleure caractérisation de cet univers que l'on puise voir à la télé, simple et sans les prétentions ethnographiques étriquées et essentialistes qui rendent trop souvent ce type de documentaire difficile à regarder.
Je crois que l'angle, par le point de vue des pilotes de brousse qui travaillent à assurer l'accès aérien des familles cries à ces camps, facilite une caractérisation plus terre-à-terre, mettant de l'avant la complicité et la curiosité, que l'exotisme ou le dramatique dont souffrent souvent les représentation télévisées des communautés autochtones.
Le Groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal (GRIS-Montréal) a dévoilé jeudi de nouvelles données démontrant une hausse de l’inconfort des jeunes face à la diversité sexuelle au Québec. L’étude a été réalisée à partir de plus de 35 000 questionnaires remplis par des élèves du secondaire dans plusieurs régions. Le constat est « sans équivoque » : pour la première fois depuis qu’il a commencé à recueillir ces données il y a 30 ans, l’organisme observe un recul des attitudes chez les jeunes face à la diversité sexuelle.
Des travaux de recherche publiés dans la revue Evolution Letters indiquent que malgré 3000 ans de domestication, le génome des rennes domestiques d'Eurasie est resté étonnamment similaire à celui des caribous sauvages qui vivent en Norvège ou dans le nord du Québec.
La rivière Désert, avec ses quelque 95 kilomètres, est l’un des plus importants cours d’eau de la Vallée-de-la-Gatineau, en Outaouais. De plus, ce cours d’eau s’avère le principal affluent de la rivière Gatineau. La Désert se trouve aussi au cœur de l’histoire de Maniwaki, qui d’ailleurs porte au début le nom Notre-Dame-du-Désert.
La maison d'édition M Éditeur a lancé plus tôt cet automne une nouvelle collection, intitulée Recherches matérialistes, dont le premier ouvrage est une réédition de Capitalisme et confédération de Stanley Ryerson, initialement publié en 1972. La revue Contremps publie ici la préface de cette nouvelle édition.
Un groupe de chercheurs en études urbaines et en arts de l’UQAM (Dominic Lapointe, Guillaume Étier, Camille Lefebvre et Marie-Hélène Roch) avait publié en mai dernier, dans Le Devoir, ce texte d’opinion sur l’importance de préserver cet espace vert menacé par l’éventuelle construction d’un nouveau poste électrique en plein centre-ville de Montréal.
« Une étude plus poussée de l’activité sur place a montré que peu de gens s’y arrêtent longuement, à l’exception de personnes en situation d’itinérance munies de leurs bagages, qui utilisent le vide comme un sas de décompression, un lieu de pause à l’écart de la place Émilie-Gamelin, grouillante de vie tout à côté. Pourquoi alors s’attacher à ce lieu banal ? Peut-être précisément parce qu’il a cette qualité de vide, d’espace non investi complètement qui permet en retour de lier ensemble les lieux pleins qui peuplent le secteur. »
« […] on s’apprête à poser ici un geste qu’on jugerait impensable ailleurs, l’équivalent absurde de construire, disons, une usine dans l’axe monumental de l’opéra Garnier à Paris. »
« Souhaitons en ce sens que ce vide urbain trouve encore une fois le moyen de résister à son occupation, ou qu’il reste à tout le moins en jachère jusqu’à ce qu’un meilleur projet prolonge sa mission historique : unifier discrètement les composantes urbaines du Quartier latin. »
Une contribution pour célébrer la résurrection de la Cathédrale Notre-Dame de Paris et pour rendre hommage au travail d’un véritable écrivain : Victor Hugo.
Son roman, « Notre-Dame de Paris », mentionne 17 mouches et 4 moucherons, ce qui confirme une fois de plus la pertinence des observations de ce cher Augusto Monterroso, cité précédemment.
La fresque «Kebeka Liberata» de l’église Notre-Dame-des-Victoires est inspirée d’une médaille commémorative commandée par le roi Louis XIV à la suite de la défaite de Phips devant Québec.
Nouvelle Alliance parle de « redressement national ». Il chante les vertus du « courage physique », de « l’acceptation du risque », d’un « combat » qui compte sur des corps, ceux de ses militants, pour donner corps à ses idées. Sur son site Internet, le groupe affirme être de la mouvance « identitaire », selon un « attachement à notre longue mémoire », au nom d’un récit national romancé qui conduit à une Nouvelle-France fabulée, le tout au nom « de nos ancêtres », dans une vision de l’histoire envisagée comme un fil soudé.
Un groupuscule qui s'imagine devenir la branche armée des chevaliers de colomb
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En juillet 2024, l’Office national des combattants et des victimes de guerre reconnaissait officiellement six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France »…, quatre-vingts ans après leur décès au cours d’une tuerie perpétrée par l’armée française contre ses propres troupes, le 1er décembre 1944 au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar.
Cette reconnaissance, partielle et tardive, intervient après plus de trois quarts de siècle de bataille mémorielle entre les autorités militaires françaises et les familles et militants politiques ouest-africains. Le conflit porte autour de la qualification de l’événement. Pour les autorités militaires françaises, il s’agit de la répression d’une rébellion armée ; pour les défenseurs des victimes, d’un massacre colonial perpétré contre d’anciens prisonniers de guerre réclamant le versement de leurs soldes.
Compte-rendu intéressant (et en effet,« engagé ») des consultations sur le projet de Musée national d’histoire du Québec. Plusieurs questions pertinentes sur les choix et non-choix sous-jacents à la construction d'un récit national projeté à partir d'un fil narratif remontant des siècles en arrière.
On y discute de la relation entre culture et histoire et l'on y propose de s'assurer de bien délimiter le mandat de ce nouveau par rapport au musée de la civilisation et celui de l'histoire.
En septembre, quatre employés de Barrick ont déjà été arrêtés puis libérés dans la foulée d’un accord entre la compagnie canadienne et le gouvernement malien. Ce dernier réclamerait jusqu’à 500 millions $ au propriétaire de la plus grande mine d’or du pays.
«...une vieille rhétorique utilisée depuis des lustres par tous ceux qui s’entêtent à dépeindre le Québec comme une société attardée, tribale, repliée sur elle-même et raciste, et ce, dans le but de freiner son plein épanouissement ou son désir d’indépendance. »
I've been thinking a lot about how social networks die. Will Twitter decline like MySpace, or collapse like Digg?
L’impérialisme, dans ses géométries contemporaines, semble aujourd’hui nous précipiter vers une catastrophe planétaire. Structure de domination historique, il se nourrit d’un capitalisme absolu nous emprisonnant dans une spirale financière destructrice, et d’un état de guerre mondiale continue menant à l’exterminisme. Quelques pistes théoriques pour le penser, et s’en émanciper collectivement, à l’occasion de la Edward Saïd Memorial Lecture donnée récemment par Étienne Balibar.
Chronique portant sur un documentaire sur la Mission de l’Esprit-Saint, qui compte environ 2500 membres au Québec.
« On nous a vendu du vent »: les immigrants francophones attirés en Ontario peinent à s'intégrer et à se trouver un emploi.
« Nous sommes des régions ressources. Le sud du Québec et le sud de l'Ontario viennent pomper littéralement les richesses du nord et ne nous donnent aucun service, aucun soutien, on ne peut pas se développer comme on le souhaite, alors, autant se séparer et se gouverner nous-mêmes »
un prix portant le nom de Lionel Groulx n’est pas toujours facile à financer.